On y verra de véritables motocyclettes qui ont des poils aux pattes et des motocyclistes à plumes ou à écailles, ça dépend.
On y verra des choses toujours authentiques, en couleurs, en noir, des choses qu'on n'invente pas. Et puis des gens aussi, de vrais gens vivants.
Sauve les vaches, porte du nylon.
Ou alors, du cuir de poisson.
Mais le poisson ça tache, et ça sent pas très bon.
Où alors, t'y colles des écussons, comme les apaches.
Enfin je me comprends.
La nouvelle motocyclette du patron.
Livrée ce jour (enfin...)
Prise en main sans délai avec les pieds.
Qui démarre et même qui roule sur ses roues (ô joie!)
Qui fait du bruit et de la lumière.
AJS 31 de 1957.
Retour aux sources du début des origines qui vont bien. (ou pas...)
Ya plus qu'à y faire ce qu'y faut avec les mains pour que ça y fasse plus mieux bien avec les pieds.
Enfin je me comprends.
Au festin des dieux païens, les guerriers se repaissent et s'enivrent.
Mais ce n'est qu'au lendemain, qu'apparaissent en perspective,
Les carters fuyards et les soupapes tordues.
Les pistons percés, et les roulements foutus.
La logique est subjective, la mémoire sélective.
Surtout pour ceux qui ont la tête pointue.
Enfin je me comprends.