Toujours au tapin, ça jase dans l’entourage.
Ces vieilles motocyclettes encore sur le trottoir à leur
âge.
Si c’est pas malheureux, faudrait porter plainte.
Ça racole, ça papote et ça suinte, ça déroule sa complainte.
Les gens changent de trottoir, cachent les yeux des enfants.
Les vieux font des yeux noirs, les passants grincent des
dents.
Virez-moi cette misère et qu’on nous donne de l’air !
Mettons-y du plastique des machines électriques,
Des transports collectifs, des tramways atomiques.
Soyons tristes, soyons modernes, après tout,
Les vessies, les lanternes…
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